UN JOUR, LE RETOUR V

            J'ai passé ce jeudi, une des plus belles soirées de ma vie, elle dépassait d'une puissance inimaginable mes pensées. Tout était parfait et pourtant je reste à bloquer sur de simples coïncidences, je pense. Autant de regards dans ma direction qui m'ont fait réfléchir. Tu m'as enfermé des les nuages à espérer quelque chose qui n'arrivera jamais. Il y a peu de chances pour que l'on se recroise ou que tu penses encore à moi. Pourtant il y a des signes qui ne trompent pas, j'avais vraiment l'air de ne pas te laisser indifférente. C'est là, la complexité de la chose. Mes amies m'entraînent vers la paranoïa et imagines dèjà des histoires à tomber par terre, d'un coté, c'est drôle car nous avons la vingtaine et cette histoire nous fait ressembler à des collégiennes connaissant leur premier coup de coeur.
Je crois que j'ai un faible pour les artistes, ils me comprennent, je les comprends, il me font rêver, me sortent de mon ordinaire. C'est peut-être pour cela que je n'arrive pas à te sortir de ma tête. Qu'est ce que je vais faire de moi et de ces rêves en carton? Comment ça ve se finir?
Ça me fait peur car je vais encore rester prisonnière d'une histoire impossible, c'est toujours comme ça avec moi. J'ai aussi l'impression d'être schizophrène, deux voix dans ma tête se contredisent, l'une me dit que je délire complètement et il faut que j'arrête de monter en puissance de la sorte et l'autre me force à y croire car ce n'est peut-être pas une coïncidence... Mais dans ce cas, si plaisir il y avait, ne m'aurais tu pas fais comprendre la chose? Ou m'aurait glissé un moyen pour que l'on puisse communiquer après notre petite discussion? Bon ok, il n'y avait pas que nous, il y avait ton pote et ma pote et puis tout autour les autres. Tu ne me connais pas mais moi, pourtant, j'ai l'impression de te connaître grâce à tes paroles, je sais que c'est pas ton genre de faire comprendre à quelqu'un que t'as un truc, la vie c'est pas un film. Alors oui, même si je ne suis pas en plein délire, tu n'aurais rien fais car au fond tu es un grand timide. Et puis même si je te plaisais, pendant les mois à venir tu arpentes la France, tu n'es pas à Paris. Et même, je pense qu'aucun de nous aurait voulu du sérieux ! Non mais je délire totalement, j'ai honte de moi et de mes pensées, c'est totalement ridicule et impossible.
Mais au fond, le fait de ne pas savoir me rend amère, je ne pourrais jamais éclaircir le mystère. Peut-être que c'est mieux ainsi car si c'était seulement une coïncidence alors nos films auront servis juste à me faire de la peine. Vaut mieux laisser planer le doute et me laisser traverser le ciel en imaginant que ça serait peut-être possible.
Du coup, je me console avec ta voix, tes paroles et je me dis qu'encore une fois tu traverses  la même chose que moi. Mais dans tous les cas, merci à toi et aux autres car hormis cette grosse parenthèse théorique, j'ai vraiment passé un super moment !

C'est tout pour l'instant, XOXOXO. A.