UN JOUR, LE RETOUR XIII

Je n'aurais jamais cru m'attacher à quelqu'un avec autant de différences culturelles et géographiques que moi et pourtant s'en est le cas. Voilà maintenant une semaine que j'ai dis aurevoir aux monts et aux plaines qu'il m'est aujourd'hui impossible de revoir. Après la joie d'avoir retrouvé mes amis de faculté et la boule au ventre d'appréhender cette nouvelle année non sans facilité, j'ai une tristesse infime qui s'est installée en moi.
J'essaye de faire face et je me dis que ça passera et pourtant, je me rends compte que tout s'arrangera avec le temps. Le manque et le vide régissent mon corps. Je n'aurai jamais cru en partant connaître ce sentiment si fort. Je savais que ça allait être difficile mais pas autant que cela... J'essaie de combler ce manque mais j'y pense chaque minute. Peut-être parce que c'est le début. Puis je me demande si je suis la seule à y penser autant, si je suis la seule à être triste. Il dit que je suis trop émotive mais de sa bouche ce n'est pas une mauvaise chose. Lui parler ne me suffit pas, je me sens loin, très loin de lui.
Mon seul souhait est de me retrouver, comme nous l'étions avant mon départ, dans un endroit pas très fréquenté et juste profiter de l'instant présent tout en parlant de tout et de rien. La vie était si simple.

Aujourd'hui nos retrouvailles reposent sur un "peut-être" qui me laisse perplexe. Il me faudra sans doute attendre un semestre ou deux avant de le revoir. Et encore, si rencontre il y aura.

                 XOXOXO. A.