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L'Histoire de A.
1 avril 2018

UN JOUR LE RETOUR XXVIII

Ces derniers temps la volonté d'écrire m'habite et pourtant rien de bon ne découle de ma pensée. C'est une période où mon esprit hiberne et devient improductif ce qui parfois peut me frustrer.

Ces derniers temps, comme depuis un long moment d'ailleurs, je ne cesse de m'interroger sur mon rapport à la vie. La vie est un long chemin sinueux que nous pouvons rendre joyeux, heureux ou triste. Nous sommes les seuls maîtres de notre destin et notre rapport à la paix est rythmé par notre capacité à rebondir face aux épreuves que la vie nous impose. J'admire l'optimisme de grand nombre de mes amis, capables de rebondir et de trouver une force dans chaque situation que le destin soumet. Ma peur de l'échec et ma volonté de toujours réussir me rabaissent et parfois m'étouffent, elles m'empêchent de réagir positivement aux épreuves que je rencontre. Pendant longtemps, je pensais que je n'appliquais cet état d'esprit uniquement pour les études ou le sport parce que je voulais être au mieux, presque être la meilleure. Néanmoins, je me suis rendue compte que ce n'était pas que ça, ce rapport au meilleur de moi s'applique également dans mes rapports sociaux. Je veux le meilleur, ou du moins le meilleur à mes yeux ce qui a le don de me faire du tort et de m'empêcher de vivre. Alors j'ai réfléchis et des fois je me dis que c'est la société dans laquelle je vis qui veut ça ou alors le fait d'avoir des comptes à rendre à une quiconque personne. Des fois, je me dis que ma vie serait nettement mieux si je repartais à 0, de tout réécrire. Mes projets seraient moins ambitieux et j'accepterais plus facilement les épreuves que je rencontrerais. D'autres fois, je me dis que le problème c'est moi et qu'au final, je suis ma plus grande ennemie car à vouloir briller sous tous les côtés je ne fais que me faire du mal et finalement à ne devenir qu'une personne vide, vide d'ambition, vide de relations, vide de beaucoup de choses mais qui pourtant semble de l'extérieur avoir une vie des plus remplie et agréable.
Si je résume, je suis donc un être qui vit pour impressionner les gens qui l'entourent mais qui se lasse elle-même, qui ne se plaît pas. Pourquoi est-ce que je perds mon temps à contenter des personnes qui ne sont que de simples passagers dans ma vie alors que moi, le personnage principal de l'histoire, est le plus effacé ? Voici un des mystères qui occupe mes pensées et que j'essaye de corriger.

Il faut vivre pour soi.

XOXO. A

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Commentaires
W
"yo ya no soy yo<br /> <br /> y de tal manera espero<br /> <br /> que de no morir muero"<br /> <br /> <br /> <br /> je vis sans vivre en moi<br /> <br /> et de cette façon demeure<br /> <br /> que de ne pas mourir, je meurs.<br /> <br /> <br /> <br /> profitez du soleil, l'été s'en vient<br /> <br /> amitiés<br /> <br /> sébastien
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